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Channel: Le blog de Viviane Teitelbaum

Belle année 2022!

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Je vous souhaite une très belle année, joies, bonheur et une très bonne santé!

 


Répression contre les #ouighours: crimes contre l’humanité

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Voici mon intervention sur la proposition de résolution que j’ai cosignée et votée sur la répression chinoise et les crimes contre l’humanité à l’encontre des Ouïghours au Xinjiang. Un texte voté par tous les partis sauf le PTB!

Monsieur le Président, Cher.e.s collègues,

Je souhaiterais tout d’abord exprimer tout mon soutien et celui de mon groupe envers toutes les victimes de la répression chinoise. Les faits de tortures, de stérilisation forcée, de viols et violences sexuelles, de travail forcé, de prélèvements d’organes, de violation de la vie privée, pour ne citer que quelques exemples ont été et sont malheureusement encore infligées aux Ouïghours dans la Région du Xinjiang. Une telle violation des droits humains est tout simplement inacceptable et nous ne pouvions y rester indifférent.e.s

Cela fait des années que les associations et organisations de défense des droits humains dénoncent les pratiques du régime autoritaire et répressif chinois, qui inflige ces traitements inhumains envers les Ouïghours et d’autres minorités.

Une situation qui devait nous interpeller, c’est pourquoi nous avions déposé un texte et ensuite cosigné ce texte, qui a repris les points d’attention de l’opposition et nos contributions et permis que nous votons un texte commun.

Qu’ils soient qualifiés ou non de crimes de génocide (pour ma part je parlerais d’ethnocide), ce qui est sûr est que ces crimes constituent, pour reprendre la formule du député européen Raphaël Glucksmann « Les pires crimes contre l’humanité commis au XXIe siècle».

Face à cette situation, l’ensemble de la communauté internationale devait réagir, et progressivement c’est ce qui passe.

C’est ce qu’ont fait les États-Unis en interdisant toutes les importations depuis le Xinjiang. C’est ce qu’a  fait le PE qui a condamné « le système de travail forcé», notamment dans les champs de coton, et dont bénéficient des grandes marques et des entreprises européennes, étant donné que 85% du coton provient du Xinjiang.

C’est ce qu’a fait ce 20 janvier la France, quand l’Assemblée nationale a reconnu le génocide et les crimes contre l’humanité que subissent les Ouïghours. La France devenait ainsi le 8e pays à faire cette reconnaissance.

Les crimes contre l’humanité commis par le gouvernement communiste chinois constituent la forme pure de ce que les chercheurs en sciences sociales qualifient d’ethnocide.  Rappelons, qu’un ethnocide vise à détruire, à éliminer les éléments constitutifs d’un peuple : sa langue, sa religion, sa culture, ses monuments, bref tout ce qui constitue ses lieux de mémoire, pour reprendre l’expression de Pierre Nora. Rappelons encore qu’un ethnocide s’accompagne de crimes contre l’Humanité destinés à empêcher toute révolte des peuples destinés à mourir de mort lente. C’est le cas au Xinjiang ou Turkestan chinois mais aussi au Tibet

Par la présente proposition de résolution que nous cosignons, nous demandons au Gouvernement bruxellois et fédéral de prendre une position forte face aux violations des droits humains dans le Xinjiang.

À savoir, la détention dans les camps, le prélèvement d’organes, le travail forcé, les viols et violences sexuelles, la stérilisation forcée, le contrôle contraignant des naissances et le transfert d’enfants, ou encore les déportations.

Mais aussi de condamner les atteintes portées aux droits des minorités; d’encourager les acteurs bruxellois à assumer leur responsabilité sociale d’entreprise en évaluant leurs engagements au Xinjiang.

C’est pourquoi cher.e.s collègues, le groupe MR votera en faveur de ce texte auquel nous avons contribué.

 

#WeRemember

Ce vendredi 4 mars, venez exprimer votre solidarité avec les femmes afghanes !

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La guerre frappe l’Ukraine de plein fouet.
Nous sommes solidaires des résistant-e-s ukrainien-ne-s.
Les violences et les souffrances rythment la vie de populations et jettent des réfugié-e-s sur les routes de l’exil, vers l’espoir de plus de sécurité.
Dans ce conflit aussi, des centaines de milliers de réfugié.e.s quittent leur pays. Nous les soutiendrons.
Les femmes réfugiées – plus vulnérables encore aux violences -, sont souvent absentes des discours politiques et médiatiques, comme de la diplomatie.
C’est le cas des femmes et des filles afghanes.
Invisibilisées par les talibans dans leur pays, où elles sont enlevées, arrêtées, assassinées, privées de leurs droits et de leur dignité. Elles sont aussi absentes des négociations et des décisions politiques et diplomatiques. Abandonnées aux forces les plus réactionnaires, on ne peut les oublier !
À l’initiative du Collectif Laïcité Yallah et en collaboration avec une vingtaine de partenaires européens, nous organisons une soirée de solidarité le 4 mars dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes (8 mars), pour rendre hommage aux filles et aux femmes d’Afghanistan. Lors de cette soirée nous ferons entendre leur voix tout comme nous insisterons sur la nécessité de la solidarité internationale.
Il est impératif que nos gouvernements comprennent l’urgence de défendre la dignité et les droits des femmes dans le monde et en Afghanistan en particulier. Surtout, ne jamais reconnaitre le groupe terroriste des Talibans.
Au programme de la soirée:
Message d’ introduction par vidéo de la Ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmes  
Introduction de la soirée Djemila Benhabib
Une table ronde sur la situation des femmes en Afghanistan et sur la nécessaire solidarité internationale, avec la participation de Lailuma Sadid, Naila Chikhi, Michèle Vianès et  Jean-Pierre Martin et animée par  Viviane Teitelbaum.
Un show de Sam Touzani sur la burqa, un moment musical avec Farida Zouj, des caricatures sur le vif avec Nicolas Vadot, une exposition de photos d’artistes afghanes.
Venez soutenir, rencontrer des femmes engagées et exprimer votre solidarité avec les femmes afghanes !
Lieu : Tricoterie, (Rue Théodore Verhaegen 158, 1060 Saint-Gilles)
Date et heure : Vendredi 4 mars à 20h
Réservations:

8 mars: L’égalité c’est tous les jours!

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Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes.
Plus que jamais nécessaire pour rappeler les inégalités persistantes, les discriminations à l’encontre de la majorité de la population, qui cependant reste une minorité politique.
 
Le 8 mars pour rappeler la nécessité de lutter contre les violences faites aux femmes. Violences, viols,  harcèlement, traite, exploitation sexuelle, mutilations sexuelles, mariages forcés, mariages précoces. Ces violences qui tuent. Ces féminicides.  Un chiffre noir. Trop de victimes, trop peu de moyens mis en œuvre pour lutter contre ce fléau.
 
Le 8 mars pour souligner la nécessaire solidarité avec les femmes victimes de conflits, comme en Ukraine, avec les réfugiées sur les routes de l’espoir, avec les  femmes afghanes, face aux pires réactionnaires, extrémistes, religieux fondamentalistes qui haïssent les femmes, les oppriment, invisibilisent, violent, kidnappent. Avec toutes ces femmes dont les corps sont diabolisés, leur sexualité criminalisée, sans plus aucuns droits.  La solidarité est une clé de survie pour celles qui luttent et résistent.
 
Le 8 mars pour rappeler l’importance d’un féminisme universaliste, qui permet d’œuvrer pour un droit à la parole pour toutes, sans les enfermer dans leur identité (réelle ou supposée), basée sur une culture, une couleur de peau, une appartenance à une communauté.
 
Le 8 mars pour rappeler nous ne sommes pas à l’égalité totale et réelle dans aucun domaine. Inégalité salariale,  inégalité de pension,  le plafond de verre, plancher collant, tuyau percé, falaise de verre, inégalité d’accès aux postes de direction et de leadership, pas encore de parité, même à compétences égales, même à formation égale. Nous ne sommes nulle part à égalité. 
 
Le 8 mars pour rappeler que l’égalité est l’un des baromètres de la démocratie : la majorité de la population ne peut plus être considérée comme une minorité, qu’elle soit politique, sociale ou économique.
 
Chaque année nous le répétons, nous nous devons d’insister.
Jusqu’à que ce soit le 8 mars tous les jours de l’année.

lutter contre le sans-abrisme à Bruxelles : une priorité

Merci Simone

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Bouleversée. Emue. Une avant-première, « Simone, le voyage du siècle » réalisé par Olivier Dahan et brillament joué par Elza Zylberstein et Rebecca Marder, retentit d’actualité, réveille la Mémoire et renforce les combats qui me sont si chers.

Un film, comme un coup de poing, qui émeut aux larmes et dont on ne sort pas indemne.
Son combat pour la dignité en prison, pour l’éducation, pour le droit à l’#IVG, l’émancipation des femmes, mais surtout la force de cette rescapée de la #Shoah qui se bat pour l’#Europe, qui dit-elle l’a réconciliée avec le 20è siècle.

Cette survivante d’#Auschwitz qui rappelle que la Mémoire et l’Histoire se mélangent sur plusieurs générations. Je ressens dans ma chair ce qu’elle dit.
Cette survivante de la barbarie nazie, cette féministe par nécessité, dont la souffrance et la déportation ont construit et façonné la vie, nous somme de faire échec aux extrémismes, à l’antisémitisme, au racisme, au machisme.

Ce film, la transmission, ses combats, ses analyses, résonnent en moi.
Merci Simone.

❌Stop aux violences faites aux femmes

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📢Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.La campagne annuelle internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » démarre le 25 novembre et se termine le 10 décembre

🚺En Iran, comme Mahsa Amini, de nombreuses femmes meurent sous les coups d’un régime liberticide et profondément discriminatoire à leur égard. Elles sont menacées, arrêtées, torturées, violées, ou tuées pour des mèches de cheveux jugées insuffisamment camouflées ou des tenues considérées comme inappropriées.

🚺En Afghanistan, les Talibans ont ordonné la mise en application totale de la sharia, comprenant des exécutions, des mutilations et des lapidations. Les femmes sont privées de liberté : désormais même les parcs et jardins de Kaboul sont interdits aux femmes afghanes, et malgré une sévère répression, les femmes afghanes manifestent régulièrement pour leur droit à l’éducation et à l’emploi.

🚺En Belgique une femme sur trois est victime de violences physiques et/ou sexuelles depuis l’âge de 15 ans. 1 femme sur 4 (24%) a subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de son partenaire ou ex-partenaire. 98% des femmes sont victimes de harcèlement dans l’espace public ; ✊🏻 Nous exprimons notre solidarité avec toutes les femmes victimes de violences. Nous disons stop aux violences faites aux femmes.

VOIR LA VIDEO https://youtu.be/RNUxJvK-qiQ

 


Libertés individuelles garanties par la neutralité d’Etat

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🔎La proposition du groupe MR « LIGNE (LIBERTÉS INDIVIDUELLES GARANTIES PAR LA NEUTRALITÉ DE L’ÉTAT) vise à consacrer l’obligation d’impartialité, de neutralité et d’apparence de neutralité dans l’exercice de leurs fonctions par les agents des services publics de la Région bruxelloise, ainsi que, en exécution de ce principe, l’interdiction du port de signes convictionnels ostentatoires pour tout agent. ➡Nous rappelons que la liberté d’exprimer ses convictions est une liberté fondamentale. Que cette liberté est la règle et que c’est sa limitation qui demeure l’exception. Elle peut s’exprimer évidemment dans la sphère privée, dans l’espace public et même dans le cadre du travail si l’employeur privé n’y est pas opposé. ❌Par contre, une personne qui occupe une fonction publique ne peut exprimer ses convictions dans le cadre professionnel. Précisons également que cette interdiction se limite au moment où elle exerce ses fonctions. Même durant cette période, cette personne conserve évidemment sa liberté de conscience. ➡ Comment la coexistence pacifique de personnes aux convictions, croyances, appartenances, cultures et systèmes de valeurs aussi diversifiés est-elle possible ? En assurant le vivre-ensemble et en déterminant clairement la ligne à partir de laquelle l’intérêt collectif doit prévaloir sur les intérêts particuliers de chacun.e dans une société ouverte, tolérante et pluraliste. 📌Les principes structurant notre société démocratique, ce sont à la fois le principe de séparation de l’Église et de l’État (et donc la non-intervention de l’État dans les affaires religieuses et inversement) et, aussi, les principes de l’impartialité et de la neutralité de l’État. ➡La neutralité, elle, consiste en l’obligation pour l’État (et ses agents) de n’affirmer aucune préférence quant à un mode de vie. ➡La neutralité doit s’entendre également au sens de l’apparence de neutralité. Les services publics forment en effet un tout. Il ne peut être question de distinguer les règles en vigueur pour les fonctionnaires selon qu’ils exercent leurs fonctions en contact ou non avec le public ou exercent une fonction d’autorité. ➡Ce principe de neutralité, consacré dans notre droit positif, et confirmé par le Conseil d’État, est aujourd’hui menacé. Certains veulent les remettre en cause, au nom de l’exercice individuel et inconditionnel de droits à la non-discrimination, à la diversité et à la promotion sociale. 💯Il convient de réaffirmer le principe de neutralité de manière encore plus explicite, compte tenu des coups de boutoir que certains tentent d’apporter à ces principes fondamentaux pour lesquels tous les partis démocratiques de ce pays ont lutté depuis des décennies.

Voir la video https://youtu.be/Sai498RTIBk

Neutralité et impartialité dans la fonction publique

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Neutralité dans la fonction publique: la justice en faveur de la nécessité d’un service impartial et neutre

Le parlement bruxellois a rejeté le texte du MR sur la neutralité dans la fonction publique mais la justice a autorisé la Ville de Bruxelles à interdire les signes convictionnels à ses agents.

Le tribunal a en outre rappelé le principe constitutionnel de neutralité des pouvoirs publics découlant du principe d’égalité, selon la jurisprudence du Conseil d’État. Cette même jurisprudence justifie la restriction de la liberté de religion du personnel portant des signes convictionnels qui « peuvent susciter auprès du grand public le sentiment qu’ils n’exercent pas leur fonction d’une manière impartiale”. En l’espèce, la justiciable postulait pour un emploi en relation avec le public.

Le tribunal a, dès lors, conclu que la décision de la Ville de Bruxelles de ne pas poursuivre la procédure d’embauche présentait “un caractère nécessaire et proportionné” et que la justiciable n’a pas, ce faisant, fait l’objet de discrimination. #neutralité

https://youtu.be/Su3vHJw4SIU





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